Sur les chemins noirs




 
Réalisateur :
  Denis IMBERT
Acteurs :
  Jean Dujardin, Joséphine Japy, Izïa Higelin, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 35
Date de sortie :
  22/03/2023
Titre original :
  Sur les chemins noirs
   
Note "critique" :
  0,50
 Classement 2023
  103 /128

Résumé :
.O

xx
.O.
Librement inspiré de Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson (2016).
Un soir d’ivresse, Pierre, écrivain explorateur, fait une chute de plusieurs étages. Cet accident le plonge dans un coma profond. Sur son lit d’hôpital, revenu à la vie, il se fait la promesse de traverser la France à pied du Mercantour au Cotentin. Un voyage unique et hors du temps à la rencontre de l'hyper-ruralité, de la beauté de la France et de la renaissance de soi.
.O.

Xavier
@

.O.
31/03/2023
Porter à l'écran le récit introspectif d'un gars qui a traversé la France du sud-est au nord-ouest est un défi qui n'est pas à la portée de tout le monde. Prendre un acteur comme Jean Dujardin était sûrement un plus pour le financement du film mais cela apportait-il vraiment quelque chose ? Certes il joue très bien le gars qui manque de se casser la figure à chaque pas au début du film et qui gagne en vivacité et en force au fur et à mesure que le temps passe ; certes il supporte très bien tous les stigmates de l'accident qu'on nous montre sous toutes leurs coutures (au sens premier comme au ses figurés) mais, à part cela, comment faire pour se sortir d'une voix off pontifiante (pour mon père j'ai retenu "Certains hommes espéraient entrer dans l’Histoire. Nous étions quelques-uns à préférer disparaître dans la Géographie ") et d'images qui donnent l'impression de feuilleter un catalogue de "Terre d'aventure" ou "Voyageur du monde" à destination d'un public ne connaissant pas la France.

Le film aurait du faire ressentir la longueur de ce voyage, la difficulté de faire ces 1 300 km quand on a du mal à n'en faire que cinq par jour au départ ; ces journées où l'on se prend la flotte et où l'on n’avance pas ; celles ou l'on tourne tout autour d'un sommet qui ne semble pas se déplacer alors que les jambes nous montrent bien qu'on a fait notre part du boulot (et qu'il faudra recommencer demain) ; celles qui montrent les galères d'eau ou de ravitaillement ; celles où la solitude pèse ; celle où les mauvaises rencontres (animaux et/ou humains) font douter du bien-fondé du projet ;

Oui, tous ces mauvais moments qu'on oublie une fois la randonnée achevée pour ne garder que les bons souvenirs. Ceux qui ressortent avec encore plus de beauté CAR il y a eu tous ces moments pourris qui ont tout de même permis d'accéder à cette vue magnifique, à ce sommet, à cette baignade dans un cours d'eau qui caille autant qu'il revigore après une journée difficile. Arriver à rendre cette sensation improbable de plaisir alors que le repas de midi consiste à croquer dans une pomme et d'avaler un carré de chocolat....

Le film ne montre que les bons côtés de la randonnée : les rencontres avec des inconnus OU avec des amis qui viennent partager ce cheminement pas toujours compris. S'il montre quelques moments "dramatiques", il désamorce directement les conséquences : la toile de tente flambe ? Pas grave... le gars fait une crise d'épilepsie ? S'il avat été seul il y serait resté mais bon, il y a le copain qui est à côté et ça tourne dansle bon sens....

Bref, ce film est un fantasme sur la randonnée et, de fait, il n'arrive même pas à rendre magnifique cette diagonale français. Pourtant, de Valon pont d'Arc au Mont Saint-Michel, il y avait de quoi faire... Non, on suit ce gars qui, comme souvent dans ces récits, veut nous montrer que seule la volonté compte alors que moi je ne vois que les personnes à côté de lui qui permettent, à quelqu'un qui se fiche de tout, de réussir... Belle leçon de vie non ? Vous me direz que pour cela, il vaut mieux aller voir "Je verrai toujours vos visages" qui est actuellement sur les écrans et mérite mille fois plus de visibilité que ces chemins noirs qui vont se perdre dans les abîmes de mon classement personnel.
.O


Première :
0
.O.
Dans la peau de Sylvain Tesson (...) Dujardin en fait des tonnes sur le mode de “l’écrivain-aventurier” hemingwayen à cigares et regards noyés dans l’horizon, s’abandonne à des aphorismes de haute volée, cite Thoreau au coin du feu, éconduit poliment des bergères émoustillées par son érudition virile, bref, se la joue.
.O.


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